Journal de notre bordLettre n° 119 (29 juin 2010)Pourquoi ne pas en rire de bon cœur ? Les occasions de le faire ne sont pas légions. De nombreuses prestations s'y prêtent en ce moment. Bravo donc à tous les acteurs minables et grotesques de la scène politique, médiatique, footballistique et financière française. Ils ont été très divertissants les deux Nicolas Anelka et Sarkozy, le perdant et tricheur Thierry Henry reçu en grandes pompes à l'Élysée, les Bettencourt mère et fille, les époux Woerth, leur copain Robert Peugeot… Pour corser la comédie, nous avons eu également le secrétaire d'État Alain Joyandet qui ne se déplace qu'en jet privé, Christian Blanc le très gros consommateur de cigares, Roselyne Bachelot, l'ex VRP des boîtes pharmaceutiques et l'ex fan déconfite des Bleus, Daniel Bouton, le vieil enfant de cœur qui dirigeait la Société Générale pendant les manipulations hasardeuses de son jeune poulain Kerviel, etc. Nous ne pouvons pas tous les citer. Bravo aussi aux commentateurs sportifs des grandes chaînes télé qui, fous de rage d'avoir été privés de leurs envolées patriotiques ont mariné dans la logique d'une situation ubuesque. Ce qui les a amenés à presque déraper certains jours dans la propagande pour un monde meilleur en dénonçant l'individualisme, la corruption par l'argent, en prônant la valeur du beau jeu collectif et désintéressé ! Tous ensemble, ouais ! Ainsi va en cahotant le feuilleton de la chute de la Maison Sarko au service de la bourgeoisie française qui est à un stade avancé de décadence. Avec tous leurs copains et leurs coquins s'entraidant ou s'entredévorant, cela nous promet encore bien des épisodes surprenants. Que les milliardaires du CAC 40, les millionnaires de la politique ou du ballon rond, les préfets chasseurs de primes se discréditent à fond la caisse, qu'ils étalent leur vulgarité, leur bêtise et leur rapacité, nous ne pouvons que nous en féliciter. La balle est dans le camp des salariés, c'est vraiment le cas de le dire. Près de deux millions de personnes dans la rue jeudi dernier, ça redonne de l'allant. À condition de ne pas tenir compte des Domenech des centrales syndicales qui sont en capacité de nous faire perdre face à un pouvoir pourtant affaibli et déconsidéré. Il va falloir aller chercher « des ressources au fond de nous-mêmes » comme disent les journalistes sportifs et pratiquer un jeu très collectif, très offensif et en même temps très imprévisible pour mettre une raclée au gang du Medef, du gouvernement et de leurs affidés. ________________________________ Luttes et désarroi en Chine Plaidoyer pour Éros La grande plongée Voyager avec Goethe Voyager avec Heine Les frères van Velde Deux défricheurs In situ _________________________________ LUTTES ET DÉSARROI EN CHINE Nous souhaitons revenir une fois de plus sur ce qui se passe en Chine. Ce pays est lointain mais quand bien même nous ne voudrions réfléchir que dans le cadre de notre bulle hexagonale ou européenne, cela ne change rien au fait que notre destin est lié à celui d'un milliard et quelques dizaines de millions de salariés chinois, de paysans pauvres, d'étudiants et d'intellectuels luttant pour de meilleures conditions de vie, pour plus de liberté et de justice, et tout simplement pour le respect de leur dignité. Pour qui veut comprendre un peu mieux ces Chinoises et Chinois-là, les trois documentaires de Zhao Liang aident beaucoup à ressentir au plus près leurs émotions et leurs problèmes (coffret de trois DVD qui viennent d'être édités par l'ina). Zhao Liang a 39 ans et sa démarche consiste à suivre avec sa caméra le parcours d'un petit groupe de personnes auxquelles il s'intéresse pendant des années si nécessaires, soit douze ans pour les personnes qui pétitionnent à Pékin et assaillent inlassablement le bureau des plaignants pour obtenir justice. « Paper Airplane » réalisé en 2001 accompagne un groupe de jeunes drogués, harcelés par la police, unis dans leur dérive terrible et plaçant leurs parents dans une situation désespérante. « Crime et châtiment » (2007) montre la vie au quotidien de jeunes recrues de la police à la frontière avec la Corée du Nord. Ils apprennent les bases du métier qui consistent à tabasser et à harceler de pauvres bougres, un voleur à la tire, un vieux ramasseur de déchets dont les papiers ne sont pas en règle, des paysans qui ont essayé de se faire un peu d'argent pour le nouvel an en coupant du bois en montagne. On assiste à ces longs interrogatoires où chacun des accusés cherche bien sûr à ruser avec l'adversaire et surtout à ne pas capituler. Tout est pitoyable et consternant, y compris la vie de ces jeunes flics démoralisés. Mais le documentaire le plus impressionnant et qu'il faut voir et faire connaître autour de soi est « Pétition, la cour des plaignants » (2009, 2h 04). Les familles des gens qui ont été spoliés, arbitrairement brutalisés, voire tués dans des entreprises ou par des autorités locales corrompues tentent un ultime recours en s'adressant au pouvoir central à Pékin. Les pétitionnaires s'adressent inlassablement à un bureau censé recueillir leur plainte. Ils vivent sur place dans des conditions sordides pendant des années. Zhao Liang s'attache en particulier à la lutte d'une mère qui a entraîné sa fille adolescente dans cette galère qui semble sans issue et peu sembler folle ou absurde. Mais qui est fou, qui est absurde si ce n'est le pouvoir en place qui couvre les forfaits des pouvoirs locaux, flics, bureaucrates ou capitalistes ? Ces derniers envoient d'ailleurs des sbires pour agresser les pétitionnaires et les faire revenir dans leur région d'origine. On suit de façon détaillée comment les protestataires constituent une communauté solidaire, et plus précisément ce qu'Oskar Negt appelle un espace public oppositionnel. Ces femmes et ces hommes s'accrochent avec une détermination admirable à leur identité de pétitionnaire. Aussi restreint et fragile que soit cet espace public oppositionnel, le pouvoir cherche systématiquement à le restreindre et à l'affaiblir. C'est ce qui s'est produit avant les jeux olympiques de 2007 où le village des pétitionnaires a été rasé et le bureau des plaintes relégué en lointaine périphérie de Pékin. PLAIDOYER POUR ÉROS Malgré toute la révérence obligée des manuels de littérature et de philosophie à l'égard des Essais de Montaigne, on ne peut pas dire que de nombreux lecteurs se précipitent a priori sur un recueil d'essais, même s'il s'agit de textes de haute volée comme ceux de Georges Steiner ou de Jean Starobinski. Il n'est donc pas étonnant que le recueil d'essais de la romancière américaine Siri Hustvedt intitulé « Plaidoyer pour Éros » (Actes Sud, 270 pages, 2009) soit passé pratiquement inaperçu. Malgré la diversité des thèmes abordés, cet ensemble d'une grande intelligence est soudé par la personnalité singulièrement attachante de cette Américaine née dans le Middle West de parents d'origine norvégienne, devenue ensuite amoureuse de New York et ultérieurement du poète et romancier Paul Auster. Elle fait d'ailleurs assez fréquemment allusion à « Paul » ou à « mon mari » avec qui elle dialogue sur les sujets et les circonstances les plus diverses. Le « Plaidoyer pour Éros » est un texte très fin qui met à mal une forme rigide de féminisme anglo-saxon. Tout ce qui est rigide en littérature, en politique et dans les relations humaines lui déplaît d'ailleurs souverainement. Siri Hustvedt livre quelques-unes de ses sources d'inspiration et même de ses failles intimes (son moi blessé) en abordant ses origines familiales norvégiennes, des épisodes de son enfance ou de son adolescence, ses lectures profondes de Scott Fitzgerald, d'Henry James ou de Dickens. Un essai particulièrement émouvant est celui qui évoque les réactions des New-Yorkais à la tragédie du 11 septembre 2001. LA GRANDE PLONGÉE Parfois au seuil des vacances, on se promet d'effectuer une grande plongée littéraire. On se promet de lire enfin une grande œuvre dont on a souvent entendu parler mais qu'on a toujours craint d'aborder. On se dit que tel livre est peut-être trop long, trop difficile, admirable certes mais peut-être bien ennuyeux. Citons par exemple « Don Quichotte » de Cervantès, « Guerre et Paix » de Tolstoï, « Illusions perdues » de Balzac, « Moby Dick » de Melville, « Du côté de chez Swann » de Proust, « Crime et châtiment » de Dostoïevski, « Le Château » de Kafka ou « Ulysse » de Joyce. Et puis le moment venu du départ, éventuellement celui où l'on soupèse le poids de ses bagages, on craint finalement d'affronter un de ces livres. Pour celles et ceux qui reculeraient devant des oeuvres à la stature imposante, nous leur suggérons de ne se mouiller que le bout des pieds en compagnie de grands écrivains qui ont aussi écrit des récits courts, parfois peu connus et de toute façon qui sont à couper le souffle. De Diderot on découvrira « Histoire de Madame de la Carlière », surtout si on connaît déjà le décapant « Neveu de Rameau » ainsi que le « Supplément au voyage de Bougainville ». Autre conte étonnant sur une servante, celui de Flaubert, « Un cœur simple ». Dans le registre des récits de repas infernaux, « L'Auberge rouge » de Balzac et « La Panne » de l'écrivain suisse Friedrich Dürrenmatt sont incontournables. « Boule de suif » de Maupassant tire à bout portant sur la lâcheté des bourgeois de base. En quelques pages, Léon Tolstoï en dit beaucoup sur l'infamie de la Russie tsariste avec sa nouvelle « Ainsi meurt l'amour ». « Bartleby », le scribe de Wall Street, est la nouvelle de Melville qu'il faut lire où l'on découvre une forme originale de refus de la condition de salarié. Pour se confronter à l'humour glaçant et déstabilisant de Franz Kafka, il faut se procurer « La Colonie pénitentiaire », « La Métamorphose », « Le Verdict », « Joséphine la cantatrice » ou « Le Terrier ». VOYAGER AVEC GOETHE Pour voyager même quand on ne peut pas partir de chez soi, il est intéressant et souvent captivant de suivre certains grands écrivains dans leurs pérégrinations. Dans le « Voyage en Italie » de Goethe (éd Bartillat), le lecteur comprend vite que cet homme-là a pris beaucoup de plaisir dans ce pays, en grand amateur de belles œuvres d'art, de beaux paysages, de bons compagnons et aussi de belles femmes ; ce dont atteste plutôt ses « Élégies romaines » (éd Orphée La Différence) composées plus tard. Il y écrit à propos de l'une de ses belles rencontres des vers qui ne relèvent pas d'un classicisme froid ou éthéré : « J'ai été jusqu'à ébaucher des poèmes dans ses bras, Ponctuant du doigt mes hexamètres sur son dos. Je l'entends respirer doucement, elle s'est endormie, Et son haleine m'embrase jusqu'au tréfonds de moi. » Au cours de son voyage en Italie de 1786 à 1788, le poète était en fausse permission. Il avait quitté en douce Carlsbad, laissant en plan son poste de ministre à Weimar, pour aller à la rencontre du pays dont il rêvait depuis longtemps. Il a répondu à ses attentes et bien au-delà. De Vérone à Venise, puis à Rome, à Naples et en Sicile, Goethe est enthousiasmé par la beauté des villes et la variété des paysages. Il nous régale de ses observations enjouées ou amusées sur les fastes du catholicisme, le carnaval romain, des scènes de la vie populaire ou une représentation d'une pièce de Goldoni, « Barouffe à Chioggia ». VOYAGER AVEC HEINE Pour aller au cœur de l'Allemagne dans les montagnes du Harz mais aussi en Angleterre et en Italie du Nord, nous suivrons un autre poète allemand, Heinrich Heine (1799-1856), dans ses « Tableaux de voyage » (éd Cerf, 2000) et « Tableaux de voyage en Italie » (éd Cerf, 1997). Nous ne sommes plus, comme avec Goethe, dans la déambulation nonchalante d'un artiste hautement raffiné, contemplant le monde de son Olympe. Il y a également beaucoup de poésie dans les images de voyage de Heine mais aussi de l'âpreté dans la dénonciation sociale et politique. Heine affiche sa sympathie pour la Révolution française. « Gloire aux Français ! » écrit-il plaisamment, « ils ont travaillé pour les deux plus grands besoins de la société humaine : la bonne chère et l'égalité civile. » Dans « Le voyage de Munich à Gênes » il s'exclame : « Mais quelle est la grande tâche de notre temps ? C'est l'émancipation. » Il espère qu'à sa mort, on pourra dire de lui qu'il aura été « un brave soldat dans la guerre de délivrance de l'humanité. » Ses attaques musclées contre « le trône et l'autel » entraînèrent l'interdiction de son livre par la Prusse et l'Autriche. Par ses portraits d'une verve assassine, Heine s'est fait beaucoup d'ennemis en Europe après la publication des ces « Tableaux de voyage » en 1829 où s'entremêlent avec un charme fou des récits, des poèmes, des fictions et des digressions philosophiques, politiques ou esthétiques. Les habitants de Göttingen (« célèbre par ses saucissons et par son université ») n'ont pas dû être enchanté de lire sous la plume de ce natif de Düsseldorf : « En général, les habitants de Göttingen sont partagés en étudiants, en professeurs, en philistins et en bétail, quatre états entre lesquels la ligne de démarcation n'est pourtant rien moins que tranchée. » Heine aurait eu du mal à repasser par le Tyrol après avoir écrit : « Les Tyroliens sont beaux, enjoués, probes, honnêtes, et d'esprit borné au-delà de toute idée. C'est une race d'hommes saine, peut-être parce qu'ils sont trop sots pour pouvoir être malades. [...] Il n'y a que le sentiment de la dignité personnelle qui leur manque absolument. » Heine livre une description stupéfiante de Londres qui est à l'époque la capitale du monde. Richesse arrogante, misère immense, bourrades et bousculades perpétuelles au milieu d'une foule survoltée. Heine écrit : « n'envoyez pas un poète à Londres ! Ce sérieux d'argent comptant, dont tout porte l'empreinte, cette colossale uniformité, cette immense mouvement mécanique, cet air chagrin de la joie elle-même, ce Londres exagéré écrase l'imagination et déchire le cœur ». A propos de l'Italie, Heine jette malicieusement au passage ce petit caillou dans le jardin de Goethe : « Il n'y a rien de plus ennuyeux sur cette terre que la lecture d'un voyage en Italie, si ce n'est peut-être l'ennui de l'écrire ; et l'auteur ne se peut guère rendre supportable qu'en y parlant le moins possible de l'Italie elle-même. » Heureusement il en parle tout de même largement ce qui nous vaut quelques belles pages sur Rossini, Bellini, Paganini et sur la signification de la musique pour le peuple italien à cette époque. LES FRERES VAN VELDE Les deux peintres hollandais contemporains Bram et Geer van Velde commencent à être beaucoup mieux connus grâce à de nouvelles publications de documents et à l'exposition actuelle organisée jusqu'au 19 juillet au Musée des beaux-arts de Lyon et qui sera peut-être prolongée jusqu'au 2 août (consulter www.culture.lyon.fr) . Après des années ou des décennies où ils sont restés dans une certaine pénombre, des gens compétents et passionnés se sont avisés qu'une exposition montrant en parallèle leurs deux cheminements nous révèlerait mieux la spécificité de l'un et de l'autre. Aucun ne peut être relié à un courant précis ou une « école » constituée de l'art moderne, même si bien sûr ils ont été influencés par l'expressionnisme, par l'art africain, par Gauguin, Matisse, Braque ou Picasso pour atteindre ensuite leur sphère propre d'expression. Les frères van Velde ont connu la misère dès leur enfance et elle ne les a guère lâchés jusqu'à un stade avancé de leur carrière d'artistes. Sans l'intérêt et la sollicitude de quelques personnes, ils auraient sombré et n'auraient pu accomplir leur œuvre. Geer a élaboré un langage où les structures de lignes sont à la fois très construites et légères, avec des variations de texture dans des à-plats aux couleurs souvent douces qui ouvrent une voie future à Nicolas de Staël. Bram van Velde a créé un univers totalement nouveau qui provoque de fortes émotions difficiles à analyser. Dans sa peinture qui est fréquemment de la gouache, la vie qu'il veut saisir est à la fois fluide et chaotique, sombre et étrangement éclatante par le biais de réseaux de lignes sûres et incertaines, de coulures, de débordements et de superpositions de surfaces fascinantes. L'écrivain et poète Charles Juliet a dit que « Bram van Velde était quelqu'un qui vivait dans l'exigence permanente du vrai. ». Ses extraordinaires « Rencontres avec Bram van Velde » ont été publiées en 1995 aux éditions Fata Morgana. DEUX DÉFRICHEURS Le dernier numéro de Jazz Magazine revient très utilement en page 90 sur la personnalité du trompettiste et compositeur Booker Little dont on a découvert l'originalité et le lyrisme au tournant des années cinquante et soixante. Sa carrière aura été fulgurante et terriblement brève puisqu'il est mort en 1961 à l'âge de 23 ans d'une crise d'urémie. Il a développé sa personnalité aux côtés de grands musiciens comme les batteurs Max Roach, Roy Haynes et Ed Blackwell, les pianistes Mal Waldron, Winton Kelly et Jacki Byard. Booker Little n'a pas cherché à en rajouter dans la virtuosité ce qui aurait été absurde après les réussites éclatantes de ses prédécesseurs à la trompette, Dizzy Gillespie et Clifford Brown. Sa préoccupation était de renouveler le discours sur cet instrument en ne perdant rien de la qualité des émotions exprimées. Celui avec qui Booker Little va particulièrement expérimenter de nouveaux sons à la limite de la dissonance et de nouvelles phrases ouvrant les portes au free jazz est Eric Dolphy, un maître du saxophone ténor, de la flûte et de la clarinette basse qui s'est également illustré auprès de Charles Mingus. Plusieurs albums sont à recommander chaudement : « Out Front » (CD Candid), « Booker Little » (CD Time), les deux sessions en public « At the Five Spot » (CD Prestige) et enfin la « Freedom Now Suite » de Max Roach (CD Candid). Pour découvrir la facette caribéenne peu connue du tendre et ébouriffant Eric Dolphy, il faut se laisser séduire par les morceaux qu'il a enregistrés avec deux groupes de Latin jazz (« Eric Dolphy, The Complete Latin Jazz Sides », CD Gambit records réédité en 2009). Qui l'eut cru ? Nous allons pouvoir danser cet été le mambo, le slow, le cha cha et la salsa avec un jazzman d'avant-garde qui aimait, disait-il, « jouer de toutes sortes de façons ». IN SITU Vous trouverez sur notre site un point de vue sur deux beaux films dramatiques, « Tengri, le bleu du ciel » et « L'Autre Rive » qui se passent dans des pays de l'ex-URSS, l'un au Kirghizistan de sinistre actualité et l'autre en Abkhazie et en Géorgie. Bien fraternellement à toutes et à tous Samuel Holder _______________________________________ Pour recevoir ou ne plus recevoir cette lettre, écrivez-nous: mél : Culture.Revolution@free.fr http://culture.revolution.free.fr/ _______________________________________ |
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