Journal de notre bordLettre n°108 (le 2 août 2009)Bonsoir à toutes et à tous, La lutte des ouvriers de l’usine New Fabris à Châtellerault pour sauver leurs emplois et ensuite pour obtenir une prime supplémentaire de 30 000 euros vient de se terminer dans l’amertume. Elle soulève comme les autres luttes récentes et à venir de ce type, des problèmes qu’il faut essayer de comprendre. D’autant plus qu’ils existent dans la plupart des pays où le patronat licencie à tour de bras. Depuis le mois de mai les travailleurs de Ssangyong Motors en Corée du sud mènent une lutte extrêmement courageuse et déterminée pour faire annuler un plan de licenciements (voir les informations sur le site www.alencontre.org). Pour nous en tenir aux luttes qui se sont déroulées en France face à des plans de licenciements, on voit bien que les salariés ont fini par axer leur pression sur l’obtention d’une prime consistante allant au-delà des indemnités prévues par la loi. D’une part ils ne se sentent pas en mesure d’interdire les licenciements, tout au plus d’en réduire le nombre, d’autre part ils sont pris à la gorge car ils ont des traites à payer s’ils ne veulent pas être expulsés de leurs logements ou subir des saisies sur leurs biens. Telle est la donne. Mais bien sûr le patronat et le gouvernement en profitent sur ce terrain pour céder un peu plus ou un peu moins selon les cas de figures, pour accroître la division des travailleurs qui estiment qu’il y a deux poids deux mesures, sans parler des travailleurs qui se retrouvent licenciés sans aucune prime extralégale. Le gouvernement avec derrière les patrons de Renault et PSA tenait à gagner la partie contre ceux de New Fabris qui avaient menacé de faire sauter l’usine avec des bonbonnes de gaz. Il y est parvenu en ne concédant qu’une prime de 12 000 euros net et en se payant le luxe de féliciter les salariés qui ont dû céder la mort dans l’âme pour « leur sagesse ». Une bataille a été gagnée par les dominants mais pas la guerre. La colère des travailleurs est considérable et elle est fortement légitime, quelles que soient les formes qu’elle prendra. Le fameux« outil de travail » n’a rien de sacré puisque dans les mains de ses propriétaires, il est avant tout outil d’exploitation, outil de pourrissement de nos vies et finalement outil qui nous expédie dans le chômage, cette zone grise où nous sommes transformés en des absents à la société, des individus transparents, atomisés, désinvestis de toute utilité sociale. Devenus chômeurs, plus personne ne compte sur nous, même pour les luttes ! Mais la menace de faire sauter une usine et même le passage à sa réalisation n’améliore pas à tous les coups le rapport des forces. Il faut en débattre à chaque fois, dans chaque cas de figure. Ce qui par contre nous mettrait en meilleure posture serait de pouvoir bénéficier de toutes les expériences de luttes récentes ou en cours au travers d’échanges poussés entre les travailleurs de différentes entreprises. Les 20 ou 30 délégations qui sont venues soutenir les grévistes de New Fabris n’étaient pas en mesure, surtout à ce stade tardif du conflit, de modifier le rapport des forces. Mais il est clair que c’est dans cette voie qu’un espoir est envisageable, des liens concrets, multiples et durables et pas seulement des gestes de solidarité qui font chaud au cœur mais ne suffisent pas à avoir une compréhension ad hoc des données du combat entre nous et le bloc des capitalistes et du gouvernement. Vendredi dernier un journaliste des Échos a vendu la mèche concernant le scénario le plus inquiétant pour ces gens-là et qu’il nous faut préparer : « une agglomération de conflits de plus en plus radicaux ». _________________________________ Travailleurs de tous les pays... Ma proche banlieue Jeunes en révolte Du moment que ça marche Le maillet et le ciseau Les intermittences du cœur In situ _________________________________ TRAVAILLEURS DE TOUS LES PAYS... Le portrait de Sissoko Anzoumane publié en dernière page dans le journal Libération samedi dernier présente un grand intérêt. Un lapsus a dû se glisser dans le texte car il faut certainement lire à la fin du premier paragraphe que « le porte-parole de la coordination parisienne des sans-papiers (CSP 75) est un bagarreur, mais pas une tête brûlée » (et non l’inverse). Cet homme de 44 ans qui travaille dans le secteur du nettoyage a obtenu sa régularisation en 2006 après une lutte de plusieurs années marquée par des occupations multiples, des interpellations et après avoir été refoulé plusieurs fois vers le Mali. C’est un des prolétaires du monde capitaliste mondialisé, déchiré entre deux pays, exploité et pourchassé mais qui ne baisse pas les bras. Ils se comptent par millions. En dépit du fait qu’il gagne 1000 euros par mois et qu’il a une famille à nourrir, Sissoko poursuit la lutte avec celles et ceux qui sont toujours sans papiers. Il s’implique depuis longtemps dans des projets pour nourrir les gens de son village d’origine, leur envoyer des médicaments et leur permettre d’avoir une école. Pour comprendre comment Sissoko Anzoumane s’est impliqué dans le mouvement des sans-papiers, comment ce mouvement s’est organisé et quelle est son optique, il faut ensuite lire l’entretien qu’il a donné à une camarade de la revue Carré rouge et qui a été publié dans le dernier numéro paru il y a trois semaines. Il faut aussi entendre les paroles des femmes maliennes qui ont été également publiées dans ce numéro. Sur le site www.carre-rouge.org on trouvera des éléments fournis et éclairants sur les raisons qui ont amené les sans-papiers à occuper l’annexe Varlin de la Bourse du Travail et des analyses et prises de positions condamnant leur expulsion par un commando de cégétistes masqués, munis de gourdins et de bombes lacrymogènes. Avec ces éléments, on n’a aucune peine à imaginer l’effet désastreux et bien sûr le caractère écœurant de cette « action » qui a ensuite permis à la police de pénétrer dans les lieux syndicaux pour terminer ce sale job. Rappelons pour la valeur symbolique de cette intervention brutale annexe Varlin qu’Eugène Varlin était un ouvrier relieur, un militant de l’Association Internationale des Travailleurs, une figure éminente de la Commune de 1871 et qui fut massacré par les Versaillais. À gauche et à l’extrême gauche, certains ont protesté mollement, d’autres très vigoureusement comme cela s’imposait mais d’autres se sont cantonnés à un silence prudent ou pire, ont même justifié cette expulsion sans aucune réserve. Il suffit de se reporter aux sites des diverses organisations, courants et revues pour voir noir sur blanc (et parfois blanc sur blanc) la position de chacun. Toute lutte sociale importante a sa complexité et suppose des points de vue différents et souvent divergents. Mais on ne peut pas se cacher derrière cela pour admettre peu ou prou des méthodes qui divisent les travailleurs et réjouissent leurs adversaires. À présent ce sont les travailleurs sans-papiers qui se trouvent momentanément divisés à cause de ce lamentable épisode, les uns ayant occupés des locaux inoccupés de la Caisse Primaire d’assurance maladie dont ils risquent d’être chassés au petit matin par la police, les autres ayant décidés de poursuivre leur campement sur la voie publique boulevard du Temple. Il existe heureusement des syndicalistes, des militants politiques et des citoyens parisiens qui ont maintenu constamment une position de solidarité concrète et sans failles avec l’ensemble des travailleurs sans-papiers en lutte pour la régularisation de tout le monde. MA PROCHE BANLIEUE Il y a en France un ministère de l’immigration et de l’identité nationale dont la fonction principale est de réprimer les immigrés sans papiers, adultes, adolescents ou enfants. Quant à « l’identité nationale » c’est une expression reprise au Front National qui se passe de commentaires. Il est d’autant plus nécessaire de connaître l’existence de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration qui se situe à Paris dans le 12e arrondissement au Palais de la Porte Dorée, 293 avenue Daumesnil (voir www.histoire-immigration.fr). On y trouve des éléments documentaires et des témoignages abondants susceptibles d’aider à comprendre l’histoire et les cultures de l’immigration en France et à combattre la politique du sinistre ministère cité plus haut. Une exposition de photos de Patrick Zachmann intitulée « Ma proche banlieue » mérite amplement la visite. Elle dure jusqu’au 11 octobre prochain. Patrick Zachmann mène des enquêtes très personnelles sur le monde des banlieues populaires depuis 30 ans : les no man’s land, les jardins ouvriers, les grands ensembles, les rocades et leurs rares passants... Un espace dans l’exposition permet de voir l’excellent court-métrage qu’il a réalisé sur ses origines familiales juives et plus particulièrement sur l’histoire de son père (« La mémoire de mon père », 1996). Un autre film « Bar Centre des Autocars » est centré sur les quartiers nord de Marseille où le photographe avait animé un atelier photo en donnant des appareils à une dizaine de jeunes. Il en a revu certains 23 ans plus tard, souvent bien abîmés par la vie. Patrick Zachmann a aussi réalisé des photos d’une grande intensité dans divers pays du monde au Viêtnam, au Chili, au Rwanda, au Mali ou en Chine notamment sur la place Tian’anmen au printemps 1989. On a un bon aperçu de son travail dans le petit livre qui lui est consacré dans la collection Photo Poche éditée par Actes Sud (avril 2009). JEUNES EN RÉVOLTE Le cinéma nous permet d’échapper à une perception candide et fausse des sixties comme ayant été une période où la jeunesse était sans soucis, s’éclatant dans les surprise-parties et ne se faisant pas de bile pour son avenir grâce à la situation de plein emploi. Dès 1959 François Truffaut avait donné le ton avec « Les Quatre Cents Coups » où éclatait la révolte sauvage de son jeune héros contre les carcans familiaux et sociaux. On a retrouvé l’ennui, l’angoisse ou la révolte de jeunes chez d’autres cinéastes dans divers pays. En Italie ce fut par exemple Il Posto d’Ermano Olmi (1961), en Angleterre « Samedi soir Dimanche matin » (1962) de Karel Reisz, « La Solitude du coureur de fond » (1962) de Tony Richardson et en Tchécoslovaquie « L’As de pique » (1963) et « Les Amours d’une blonde » (1965) de Milos Forman. Les nouveaux réalisateurs du « Free cinema » britannique ou de la Nouvelle vague française, italienne ou tchèque exprimaient avec fougue et empathie le blues et la révolte des jeunes des milieux populaires. Ce fut le cas aussi au Japon. « Une jeune fille à la dérive » (1h54) de Kiriro Urayama date de 1963. Il passe dans quelques rares salles en ce moment. Comme ceux précédemment cités, ce film magnifiquement interprété par Masako Izumi est en noir et blanc et déborde d’énergie dramatique. L’histoire percute toutes les hypocrisies et lourdeurs sociales au sein d’une bourgade qui empêchent une jeune fille et un jeune homme d’être libres et heureux. Au plan politique c’est un moment dans la vie du Japon où la gauche pacifiste mobilisant des jeunes a été défaite et où la droite et la mafia des yakuzas tiennent plus que jamais le haut du pavé. Le titre français n’est pas très heureux car si quelque chose est à la dérive, ce n’est pas cette adolescente qui vole, fugue et se rebelle à bon droit mais une société conservatrice et corrompue qui empêche son épanouissement. En particulier en lui faisant intérioriser des déterminismes sociaux vécus comme des fatalités dont elle serait responsable. Les révoltes individuelles des jeunes abordées dans tous ces films culminèrent dans les mouvements que l’ont sait notamment en 1968. Il est vrai que la situation de quasi plein emploi dans les pays riches leur donnait un point d’appui car la possibilité d’avoir un travail et jusqu’à un certain point de le choisir permettait de ne pas avoir les mains liées, d’avoir des projets personnels et d’envisager plus aisément qu’aujourd’hui de lutter pour un monde meilleur. Qu’en est-il en 2009 pour des jeunes confrontés au choix entre le chômage, des boulots précaires dégradants ou des petits trafics conduisant en prison ? Le film maladroit mais sensible de Nassim Amaouche, « Adieu Gary », est parsemé de notations justes et de beaux plans. Il donne une assez bonne idée des difficultés énormes des jeunes en particulier issus de l’immigration pour s’arracher à l’enlisement actuel et échapper par le haut au naufrage très avancé du mouvement ouvrier qui ne réjouit pas du tout ce jeune réalisateur. DU MOMENT QUE ÇA MARCHE Woody Allen, en dépit de tout ce qui l’attriste et qu’il ne nous cache pas, tient la grande forme comme cinéaste. « Whatever works » est un film délicieusement réussi de bout en bout. Après l’Espagne du savoureux « Vicki Cristina Barcelona », le réalisateur effectue un retour au bercail à New York City et plus précisément Manhattan. Un vieux physicien juif, divorcé, prétentieux, atrabilaire et hypocondriaque comme pas permis, explose de rage en toute occasion. Il s’adresse carrément aux spectateurs que nous sommes en nous demandant pourquoi nous nous obstinons à le regarder à l’écran. Évidemment nous persistons à assister au jubilatoire jeu de massacre auquel se livre Woody Allen contre tout ce qui est réactionnaire aux USA, d’autant plus qu’il le fait avec une sorte de gentillesse rusée qui lui est propre. Au gré des hasards, de la spontanéité de ses personnages et de sa verve critique intarissable, il tisse des relations utopiques qui nous laissent en joie. Woody Allen tient la dragée haute à un de ses illustres prédécesseurs des années trente en matière de comédies cinématographiques, Ernst Lubitsch. LE MAILLET ET LE CISEAU Revenons à Paris pour découvrir un grand sculpteur du 20e siècle Ossip Zadkine (1890-1967) et un des lieux transformés en musée où il a vécu, 100 bis rue d’Assas dans le 6e arrondissement. Cela se situe entre Port Royal et le Jardin du Luxembourg. Il faut s’engager dans un court passage gris et dénudé et prendre sur sa droite. On se retrouve alors d’emblée dans une oasis de verdure où des sculptures de Zadkine nous accueillent dans tous les coins. Il n’est pas nécessaire de conseiller de s’attarder dans le musée, l’atelier et ce jardin car le visiteur prend spontanément son temps dans ces lieux harmonieux et richement dotés en œuvres en bois, en marbre ou en bronze. Pour parfaire sa visite, il est préférable de choisir une matinée ensoleillée avec quelques nuages dans le ciel ce qui offrira un plus vaste jeu de lumières sur les œuvres. Mais qui est ce Zadkine, ami de Modigliani et du poète Max Jacob, venu de Russie à Paris après un séjour difficile en Angleterre ? Il est un de ces artistes immigrés sans-papiers qui ont voulu développer leurs idées nouvelles à Paris, tournant le dos à toutes les formes d’académisme. C’est du côté de Montparnasse qu’ils ont, avant la Première guerre mondiale et après, mangé de la vache enragée, créé, échangé leurs idées et trouvé leur voie propre : Chagall, Picasso, Juan Gris, Brancusi, Lipchitz, Modigliani, Soutine… Faute de pouvoir trouver suffisamment d’acheteurs pour ses sculptures pendant longtemps, Zadkine a fait des dessins et peint de nombreuses gouaches et aquarelles qui étaient plus faciles à vendre. Quelques unes de ces œuvres sur papier, souvent influencées par Matisse, sont actuellement présentées au Musée Zadkine jusqu’au 6 septembre prochain. Bien qu’en deux dimensions, ce sont des œuvres de sculpteur passionné par l’agencement et le mouvement des corps. On trouvera tous les renseignements utiles sur le site www.zadkine.paris.fr. Pour aller plus avant dans la connaissance de Zadkine, on lira son livre de souvenir « Le Maillet et le Ciseau » (222 pages, Albin Michel, 1968) qui est à l’image de ses sculptures souvent inspirées par des mythes grecs. C’est un témoignage dépouillé, plein de force ou de douceur mais aussi marqué par les revers de sa vie et les blessures de son époque. Son indignation contre les fauteurs de guerre s’exprime avec véhémence dans sa plus célèbre sculpture érigée à Rotterdam, « Ville détruite ». LES INTERMITTENCES DU CŒUR Comment pénétrer dans le grand œuvre de l’écrivain Marcel Proust « À la recherche du temps perdu » ? On peut bien sûr le faire en commençant par le début, c’est-à-dire par « Du côté de chez Swann » accessible en poche GF-Flammarion ou en Folio. Sans jeu de mot aucun, personne ne perdra son temps en se lançant dans cette lecture foisonnante d’images et de réflexions pénétrantes. Mais pour oser ce grand plongeon, il faut déjà être persuadé que Proust est un grand écrivain pouvant procurer des émotions et des plaisirs multiples. D’autre part, il faut vaincre le préjugé tenace consistant à considérer Proust comme un dandy futile écrivant des phrases interminables plus ou moins illisibles. Pourtant bien des gens d’écriture au 20e siècle ont dit chacun à leur façon combien son oeuvre méritait d’être lue et étudiée ou en tout cas comptait pour eux : Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Gilles Deleuze, Vincent Descombes, Jacques Bouveresse et quelques autres dont des neurologues et des psychologues analysant les processus de perception et le travail de la mémoire. Ce rappel n’est pas brandi comme un argument d’autorité. Du reste il est clair que les circonvolutions complexes et infinies de Proust peuvent donner le tournis. Il ne faut pas chercher à avaler son écriture voracement mais plutôt la déguster. Après une dizaine de pages, on relève la tête ; on laisse son esprit vagabonder avant de reprendre sa lecture aussitôt ou plus tard. Aux plus réticents et aux plus prudents qui ne sont pas du genre à partir en courant vers la mer juste parce qu’un proche leur a dit qu’« elle est vraiment très bonne et très calme aujourd’hui, tu devrais t’y plonger », nous suggérons de ne tremper que le bout du pied dans l’œuvre de Proust en acquérant un modeste volume de 112 pages peu onéreux intitulé « Les intermittences du cœur » (Rivages poche/Petite bibliothèque). C’est un fragment qui se trouve dans la partie de la Recherche du temps perdu intitulée « Sodome et Gomorrhe ». Le narrateur revient sur la côte normande du côté de Cabourg dans un état de désarroi inconnu. Mais tout se met en mouvement et en ruptures de tonalités. Difficile de ne pas être sensible à l’humour de Proust dès qu’il s’agit de certains personnages comme la cuisinière Françoise ou le directeur d’un grand hôtel, à sa fine ironie à l’égard des conventions sociales et à son sens psychologique et artistique incomparable. Difficile d’oublier à la fin le raffinement de son évocation d’une prairie de pommiers en fleurs au bord de la mer, saisie entre soleil et averse. IN SITU Depuis la dernière lettre nous avons mis en ligne sur notre site deux textes, « Oskar Negt et la question des médias » et « La mort de Walter Cronkite : l’occasion de relire Chomsky ! ». Bien fraternellement à toutes et à tous, Samuel Holder _______________________________________ Pour recevoir ou ne plus recevoir cette lettre, écrivez-nous: mél : Culture.Revolution@free.fr http://culture.revolution.free.fr/ _______________________________________ |
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