Les chemins difficiles vers l'émancipation

[article paru dans la revue Carré Rouge n°38, http://www.carre-rouge.org/]

Campagne électorale ou pas, il est flagrant que nous assistons à la progression des catastrophes générées par le système d'exploitation actuel : conséquences de plus en plus criantes du réchauffement climatique, tragédie au Darfour, guerres en Irak, en Palestine, en Tchétchénie ou en Afrique, plongée lente et continue dans la misère, la précarité et le travail exténuant pour plus des trois quarts de l'humanité.

L'article qui suit aurait pu tout aussi bien s'intituler « les chemins difficiles de la survie ». Le destin des classes populaires est intimement lié à celui de l'humanité et de son environnement. On ne peut à l'évidence pas attendre des classes dirigeantes qu'elles soient « raisonnables » ce qui voudrait dire qu'elles pourraient se mettre à scier les branches confortables où elles sont assises. Le caractère profondément destructeur du capitalisme ne peut être compris et combattu sans un travail d'analyse sans trêve, électorale ou autre.

Deux formes de retrait

Il peut apparaître paradoxal de rechercher les chemins de l'émancipation en se concentrant préalablement sur des faits et des évolutions qui indiquent à l'évidence une dégradation ou une chute des conditions matérielles et morales d'existence pour nombre de personnes constituant les classes populaires et en particulier le prolétariat. Ce détour est inévitable et dans un sens fondateur. Si nous ne parvenons pas à saisir au plus près les modalités des agressions et des tentatives de séduction du système, la façon dont les salariés et les chômeurs les vivent et les comprennent, tout projet émancipateur se réduit à un catalogue revendicatif et à une rhétorique creuse.

Les contributions proposées par Carré Rouge visent avant tout à jeter les bases d'un projet émancipateur, ce qui suppose impérativement d'examiner aussi souvent et attentivement que nécessaire tous les obstacles qui se présentent dans cette voie.

Il sera examiné ici deux formes d'expression des salariés qui sont deux formes de retrait : l'abstention aux élections qui est un retrait des formes de consultations politiques traditionnelles, et le suicide de certains travailleurs qui est un retrait de la vie. Les militants de gauche ou d'extrême gauche ont une tendance spontanée à ne pas porter leur attention sur des sujets aussi déplaisants. Ce refoulement ne peut que se payer au prix fort.

On pourra objecter que de telles formes de retraits d'une certaine vie politique ou de la vie tout court ne sont pas des formes d'expression. Cela demande effectivement à être argumenté.

Les émeutes de jeunes dans les banlieues populaires à l'automne 2005 avaient déjà soulevé ce problème. Elles avaient provoqué divers commentaires, comme quoi ces manifestations étaient absurdes, insensées et en particulier dépourvues de sens politique. Or il ne s'agit pas de donner le sens d'un évènement ou de décréter qu'il n'en n'a pas, en se posant en expert du social ou du politique, mais de le chercher. Il n'y aura eu finalement qu'une poignée de journalistes et de sociologues ayant fait un travail de terrain sérieux  pendant des mois ou des années pour fournir des éléments de compréhension sur ces violences, ni pour les glorifier ni pour stigmatiser les jeunes qui en étaient les auteurs.

« La démocratie de l'abstention »

Pour comprendre le phénomène de l'abstention grandissante aux élections dans les quartiers populaires, c'est à nouveau vers des sociologues qu'il faut se tourner pour comprendre les raisons et la profondeur du phénomène, et ensuite en dégager la signification dans une perspective émancipatrice. Ce décrochage massif est montré du doigt comme une expression encore une fois négative des couches populaires qui seraient composées en grande partie d'individus qui « se fichent de tout » puisqu'ils sont indifférents ou très distanciés par rapport aux consultations électorales. « Ils confondent la gauche et la droite ! » A supposer que ce soit toujours le cas, à qui la faute ?

Toutes les analyses sociologiques sérieuses de la société française convergent au moins sur un point. Le poids démographique des salariés ne cesse de grandir. On ne tend en aucune façon vers un développement des couches moyennes, bien au contraire. La polarisation entre riches et pauvres est de plus en plus accentuée. A partir de ces prises en compte, certains sociologues comme Annie Collovald  qui a mené une enquête sur les conducteurs de la RATP et Olivier Schwartz s'efforcent de cerner ce qu'on peut entendre par « classes populaires », « électorat populaire ou « quartiers populaires » (voir l'entretien avec ces auteurs dans la revue Vacarme n°37 de l'été 2006 sous le titre « Haut, bas, fragile : sociologies du populaire »). L'intérêt de leur réflexion consiste à ne pas renoncer à donner une définition de la catégorie du populaire (petitesse du statut social et professionnel, étroitesse des ressources économiques, éloignement par rapport au capital culturel) tout en montrant les failles et les complexités de comportement politique des classes populaires. Ils n'excluent pas par exemple que l'entreprise sarkozyste puisse trouver un écho auprès de salariés se trouvant coincés entre ceux du « haut » et ceux du « bas », « les familles pauvres qui profitent de l'assistance, les immigrés qui ne veulent pas « s'intégrer », les jeunes qui font partie de « la racaille » selon eux.

De son côté Henri Rey donne de bons éléments d'explication du recul du vote en faveur des partis de gauche, comme produit d'une longue érosion et d'une transformation interne inaboutie au sein du salariat, dans le chapitre « Des classes populaires (presque) invisibles » de l'ouvrage collectif « La France invisible » (sous la direction de Stéphane Beaud, Joseph Convafreux et Jade Lindgaard, éd La Découverte).

Les journalistes superficiels et les politiciens intéressés ont bien souvent exagéré la percée de Le Pen dans les quartiers populaires et accordé peu d'importance aux succès notables de l'extrême gauche. Mais le caractère saillant le moins discutable est la progression spectaculaire de l'abstention dans les quartiers populaires depuis 1981 qui marquait déjà un net recul de la participation par rapport aux présidentielles de 1974.

Les sociologues Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen ont mené une enquête de 2002 à 2006 dans un quartier de la banlieue nord de Paris, la cité des Cosmonautes, à Saint-Denis. Ils ont intitulé leur livre « La démocratie de l'abstention, Aux origines de la démobilisation électorale en milieu populaire » (éd folio actuel, février 2007). Le tableau est fouillé et nuancé car les auteurs ont eu de nombreux échanges avec les habitants, ont observé les comportements les jours de vote dans cette période et ont étudié les résultats électoraux et les listes électorales sur ce quartier depuis 1974, début d'une récession économique. Il est évidemment impossible de résumer un travail de recherche aussi poussé et inédit en France sur une telle question. Mais il en ressort que le poids du chômage et de la précarité de l'emploi, la disparition de l'implantation du PCF, les mouvements de population conduisant à l'emménagement d'habitants de plus en plus pauvres et de plus en plus d'origine immigrée conduit à un grand décrochage de la politique sous ses diverses formes. Démobilisation que traduit par exemple le fait qu'un grand nombre d'habitants ne sont pas inscrits sur les listes ou le sont sur la liste d'un autre quartier ou d'une autre ville. Céline Braconnier précisait dans un entretien au Monde du 14 février dernier à propos de cette cité de Saint-Denis : « Ici, la politique est perçue comme un spectacle assez ésotérique. »  C'est ce qui conduit les auteurs à parler d' « américanisation électorale » dans la mesure où aux Etats-Unis l'électorat populaire s'exprime très peu lors des élections. La ségrégation sociale et spatiale tend donc à correspondre à une ségrégation électorale.

Ainsi se trouve étayé une lecture possible de l'évolution de la France où le social est intimement lié au politique. Au travers de mécanismes essentiellement économiques et sociaux, la démocratie impérialiste française converge comme sa grande soeur des USA vers un fonctionnement où une grande partie des membres des classes populaires sont des « citoyens passifs », apathiques, indifférents. Une « démocratie moderne » qui ne tient pas à être troublée par l'incursion des citoyens pauvres ou dans la gène qui seraient trop informés et trop motivés y compris sur le terrain électoral. Car il ressort aussi de l'analyse de Cécile Braconnier et de Jean-Yves Dormagen que dans une cité populaire comme celle des Cosmonautes, l'intervention persuasive de quelques personnes de sa famille ou dans ses relations réactive aussi rapidement l'intérêt politique, de même que certaines échéances  électorales perçues comme de forte intensité.

En contrepoint de l'analyse des sociologues, il n'est pas inutile de s'arrêter sur la fiction romanesque  de José Saramago, La Lucidité (éd du Seuil, octobre 2006) qui a pour sujet central le refus de voter pour les partis traditionnels de droite ou de gauche. Saramago est un romancier qui a milité longtemps au Parti communiste portugais et qui a reçu le prix Nobel de littérature en 1998. Il se plait à répéter « Le communisme n'est pas mort, il est à réinventer. » Son ironie voltairienne l'a conduit a raconter une histoire mettant en scène le comportement des électeurs d'une grande ville, une capitale qu'il ne nomme pas mais qui pourrait être Lisbonne. Sans concertation aucune, sans revendication et en toute tranquillité, les électeurs qui avaient commencé par s'abstenir massivement, se mettent à voter blanc à 83%. Stupeur en haut lieu. Un ministre hasarde : « peut-être que tout compte fait les gens sont simplement fatigués des mots ». Mais les hommes clefs de l'appareil d'État estimant que la Démocratie a été bafouée, s'emploient à faire payer chèrement leur attitude à ces citoyens irresponsables. Le sens de la fable de Saramago n'est pas nécessairement de prôner le vote blanc mais de dévoiler l'hypocrisie et le caractère de plus en plus factice des démocraties sous contrôle et influence des bourgeoisies occidentales et la facilité avec laquelle elles peuvent supprimer tous les droits démocratiques. La rapidité avec laquelle le « Patriot Act » de l'administration Bush a été adopté en 2001 en est un exemple éclatant.

Course aux profits, course à la mort

Les suicides de salariés ne constituent pas un phénomène entièrement nouveau. N'importe quel salarié travaillant pendant des années dans une grande entreprise a forcément connu ou entendu parlé d'un travailleur se suicidant après une dépression engendrée par les mauvaises conditions de travail. Bien souvent les causes de ces suicides sont étouffées. Pour ne pas avoir à affronter de tels drames, on a bien souvent la tentation d'invoquer d'autres causes, des problèmes personnels, des problèmes d'alcoolisme, etc. L'intériorisation de la domination patronale comme naturelle explique le refus instinctif d'examiner les responsabilités qui pourraient se situer au niveau de l'encadrement ou des directions des entreprises.

Cela n'a plus été possible avec le cas des quatre derniers salariés qui se sont suicidés dans des laps de temps assez rapprochés, trois au Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) et un autre à l'usine PSA de Charleville-Mézières (Ardennes). Un ingénieur, deux techniciens et un électricien de maintenance. Ils avaient entre 31 et 44 ans. « La force de l'âge » comme on disait autrefois. Une force que la course au profit a écrasé sans même ralentir un instant.

Ces suicides ne sont pas des accidents du travail mais des crimes du capital. Il y en aurait 300 à 400 par an, imputables au stress et aux mauvaises conditions de travail selon Christian Larose, vice-président du Conseil économique et social et syndicaliste de la branche textile. 300 à 400, l'imprécision est révélatrice. A la racine de ces drames, il a déclaré au « Parisien » (le 13 mars 2003) qu'il y a le stress et la peur de perdre son travail qui poussent les gens à accepter « plus qu'avant des pressions psychologiques et un langage insultant. »

La sociologue Annie Thébaud-Mony a recueilli pendant dix ans les témoignages d'agents EDF et de salariés sous-traitants travaillant dans les centrales nucléaires (voir son livre « Travailler peut nuire gravement à votre santé », éd de la Découverte). Elle aussi pointe le cas de salariés extrêmement qualifiés ayant entre 30 et 45 ans qui se sont suicidés, comme chez Renault ou à PSA, à cause de la flexibilité et une obligation démentielle de résultat. Dans un entretien donné à « Libération » (15 mars 2007), elle décrit les processus implacables à l'oeuvre pour « écraser les coûts » et conclue : « Face à ce sentiment d'impuissance, le suicide peut apparaître comme un acte ultime de résistance. Refuser de se laisser atteindre dans sa dignité au travail. »  

Critique de la vie privée

  A côté du cas des salariés qui ne supportent plus d'être harcelés, méprisés et mis sous tension sans limite, il faut relever d'autres cas de suicides. Nombre de jeunes femmes de par le monde préfèrent se suicider que d'être un objet soumis à un propriétaire à qui on les a mariées de force. Chaque suicide est une tragédie particulière, qui détruit une personne singulière. On ne doit pas pour autant en évacuer ou en atténuer la dimension sociale. Se tuer exprime bien souvent le refus d'une existence indigne. Les révoltes individuelles, y compris quand elles prennent cette forme, ne doivent pas être sous-estimées ou passées sous silence. Elles doivent être comprises et entendues comme des appels à notre révolte collective contre un système inhumain

C'est ainsi que le jeune Marx a abordé le phénomène des suicides en 1846 dans un texte peu connu et remarquable, « Peuchet : Du suicide » (Karl Marx, oeuvres III Philosophie, pages 1456 à 1462, Bibliothèque de la Pléiade). Marx présente à sa façon et cite des extraits des « Mémoires tirés des archives de la police, etc., par Jacques Peuchet ». Cet homme qui avait fait carrière dans la police avait eu à connaître le cas de nombreux suicides qui l'avaient révoltés. A propos de Peuchet, Marx précise : « Comme beaucoup de ces hommes de sens pratique, aujourd'hui presque entièrement disparu, qui ont connu les nombreux bouleversements depuis 1789, toutes les illusions et tous les enthousiasmes, toutes les constitutions et tous les gouvernants, toutes les défaites et toutes les victoires, la critique des rapports de propriété, de famille et d'autres rapports privés, en un mot la critique de la vie privée, apparaît chez Jacques Peuchet comme le résultat nécessaire de leurs expériences politiques. » Peuchet, fortement inspiré par Jean-Jacques Rousseau, résume son analyse par cette phrase lapidaire : « La classification des diverses causes du suicide serait la classification même des vices de la société. »

Au travers des mémoires de Peuchet, Marx veut donner un exemple éloquent de  « cette critique française, qui montrera en même temps ce que vaut l'illusion des bourgeois philanthropes : qu'il suffit d'offrir un peu de pain et un peu d'éducation, comme si c'était uniquement l'ouvrier qui dépérissait dans l'état présent de la société, le monde existant étant, pour le reste, le meilleur des mondes ». Ces phrases cinglantes restent d'une formidable actualité contre les illusions caritatives et réformistes et contre l'inanité de l'ouvriérisme. Plus loin Marx termine une phrase de Peuchet à sa façon : « chacun est étranger à lui-même et tous sont des étrangers les uns pour les autres. »  

Ce détour par le jeune Marx nous redonne l'élan pour comprendre la société bourgeoise actuelle comme étant  toujours, simultanément, de façon imbriquée et indissociable, un système d'exploitation, de domination et d'aliénation auquel personne n'échappe.

Atomisation du prolétariat

Les deux phénomènes de l'abstention et de suicides de salariés découlent d'un processus global qui est celui de l'atomisation du prolétariat. Dans le cas de l'habitat des salariés, c'est la dispersion spatiale entre cités plus ou moins à l'abandon et zones pavillonnaires. Ces zones sont propices chez leurs habitants aux rancoeurs à l'isolement et au « chacun chez soi ». La dégradation des espaces urbains les plus populaires génère des sentiments d'impuissance, de découragement et d'indifférence pour la politique.

Dans le cadre de l'entreprise, c'est la multiplication des statuts, la sous-traitance en cascade, l'individualisation forcené des tâches et la multiplication des contrôles et des évaluations des performances individuelles. L'ensemble est générateur d'un fort sentiment de solitude que chacun intériorise et s'efforce de cacher pour préserver les apparences. Face aux difficultés et aux objectifs impossibles à atteindre, on doit se débrouiller seul. Quand l'individu décroche, la pression sociale pousse à parler de « difficultés personnelles » alors que jamais les entreprises capitalistes n'ont poussé aussi loin et de façon aussi raffinée la participation des salariés à leur propre malheur.

Penser l'émancipation autrement

Les formes de retrait et de décrochage qui viennent d'être évoquées ne traduisent pas seulement un état des lieux de plus en plus catastrophique. Elles disent quelque chose. Elles expriment le caractère intolérable de la société organisé pour le profit. Si on tient à dire que ce sont des phénomènes négatifs, cela doit être compris au sens de Hegel, repris par Marx dans sa propre perspective : le travail du négatif, à savoir un processus de sape, qui ébranle à terme ce qui semble durable et indépassable. Ce « négatif » doit donc interpeller et secouer celles et ceux qui veulent changer ce monde.

Penser l'émancipation ne peut pas se concevoir et s'élaborer en extériorité avec les classes populaires. Les recettes de construction de parti ou les programmes que n'auraient plus qu'à consommer les salariés ne sont plus du tout de saison s'ils l'ont jamais été.

Mais comment reconstituer ou constituer des collectifs efficaces pour les luttes d'aujourd'hui et de demain ? Tout groupe ou collectif ne se justifie que par sa capacité à accueillir des personnes différentes qui y trouvent un cadre où elles se révèlent. Un comité de grève fonctionnant démocratiquement en est un exemple.

Le système capitaliste fait tout pour dépersonnaliser les travailleurs. Il les range dans des catégories socioprofessionnelles ou politiques. Il cherche à les décomposer en diverses identités ethniques ou nationales hostiles les unes aux autres. La construction de collectifs inséré dans la lutte de classe ne se fera pas en proférant des généralités mais par la reconnaissance chez chaque salarié, chez chaque jeune, d'une personne aspirant à une autre vie, d'une personne ayant ses propres capacités de compréhension et d'esprit critique sur la société. C'est par des processus de reconnaissance mutuelle que chacun peut échapper à la dépersonnalisation, à l'impuissance politique et à l'enfermement dans le prêt à penser.

Le film de Christian Rouaud, « Les LIP, l'imagination au pouvoir », qui vient de sortir, apporte des témoignages sur une lutte ouvrière qui s'est déroulée en 1973 à Besançon et qui a amené les participants à faire fonctionner l'usine pour eux-mêmes, en se passant d'un patron pour produire, vendre et avoir un salaire. Ce film offre à voir comment le jeu démocratique qui s'instaure entre les différentes personnalités constitutives du collectif en lutte, permet l'émergence des idées qui soudent et renforcent, et aussi déconcertent l'adversaire. On y voit comment de l'inédit, du créatif efficace peut surgir des interactions entre les personnes au sein de la force collective. On y voit comment une lutte peut être du même coup un moment de bonheur ineffaçable, en dépit des épisodes pénibles qui lui font suite. Un des chemins de l'émancipation a été ouvert par les acteurs de cette lutte.

Le 23 mars 2007

Samuel Holder

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