Lectures sur l'évolution des classes sociales en France

Cet article est paru dans le n°30 de juillet 2004 de Carré Rouge.

Quelles forces sociales peuvent changer le monde ? Question embarrassante et la plupart du temps non clairement formulée. Il existe diverses réponses plus ou moins implicites à cette question : la classe ouvrière, les classes populaires, « le mouvement social », « la multitude », « les forces anticapitalistes », « les citoyens mobilisés contre la dictature du marché », etc.

Chaque mouvement radical ou organisation d'extrême gauche a son vade-mecum intellectuel implicite en la matière et ne s'interroge guère sur la réalité des classes sociales, leurs évolutions internes, leurs consciences et leurs contradictions. Or le fondement de toute orientation politique réside bien dans une compréhension vivante, historique et actualisée des rapports de classes.

Un des obstacles classiques à une telle compréhension réside dans l'illusion que nous, marxistes ou supposés tels, comprenons très bien, spontanément, dans quelle société nous vivons et nous luttons. Il nous suffirait de suivre de près les agissements du gouvernement et du patronat, de participer aux luttes en cours et d'aspirer à celles qui ne manqueront pas de survenir, pour que nous n'ayons plus besoin d'étudier précisément l'évolution des classes du pays dans lequel nous vivons, en l'occurrence la France. Il faut essayer d'en finir avec cette superficialité. Pour refonder les bases d'un projet révolutionnaire internationaliste, il faut au minimum avoir une connaissance précise et constamment réactualisée des classes sociales composant la société où nous vivons et luttons.

Pour combattre notre commune illusion de la compréhension sociale spontanée, nous disposons depuis une douzaine d'années d'un nombre de plus en plus nombreux d'ouvrages qui apportent des éclairages et des éléments intéressants sur l'évolution des rapports sociaux en France. Ces livres se situent dans des registres différents mais qui s'éclairent mutuellement : études sociologiques critiques et témoignages personnels de travailleurs. Il serait fructueux d'y ajouter dans une recherche ultérieure des fictions romanesques ou cinématographiques. [1] La combinaison et la confrontation de plusieurs types de savoir peuvent utilement contribuer à donner sens et cohérence à l'action personnelle et collective visant à la destruction du système capitaliste.

Du côté des sociologues critiques

Depuis la publication en 1993 de « La misère du monde » sous la direction de Pierre Bourdieu, les contributions des sciences sociales ont été nombreuses sur les inégalités sociales et sur les souffrances endurées par les salariés et les exclus du salariat. Les études sociologiques de Pierre Bourdieu, Loïc Wacquant, Abdelmalek Sayad, Stéphane Beaud et Michel Pialoux de même que celles de psychologie sociale de Vincent de Gaulejac ou de Christophe Dejours ont offert l'opportunité de remettre en cause une approche « marxiste » routinière et schématique dérivée directement ou indirectement du mouvement stalinien.

Parmi les parutions récentes de sociologues critiques du capitalisme, il est opportun de s'arrêter sur Le retour des classes sociales. Inégalités, dominations, conflits, éd. La Dispute, mai 2004, ouvrage collectif sous la direction de Paul Bouffartigue. Les différentes parties et les diverses contributions sont d'un intérêt inégal mais l'ensemble offre une moisson de faits importante et stimule la réflexion du lecteur à qui il reste à faire ensuite son propre travail de synthèse.

Dans sa présentation, Paul Bouffartigue écrit que « la logique de l'accumulation du capital et de l'extension de la sphère marchande à toutes les activités humaines se nourrit d'un antagonisme de classe qui ne peut prendre fin qu'avec le dépassement du capitalisme. Mais les visages que peut prendre cette lutte de classe ne sont jamais donnés à l'avance, car les classes ne se construisent que dans leurs rapports. » (p 9) On trouvera d'abord dans ce livre un tableau concret et presque complet de l'anatomie et de la physiologie de la société française. Il ne manque que la catégorie des travailleurs indépendants. Celle des chômeurs et des précaires est peu traitée mais il existe par ailleurs des travaux substantiels sur cette catégorie sociale et ses mobilisations. [2]

Une première partie aborde les questions méthodologiques, sujets à débats et polémiques depuis un siècle en sociologie, sur les articulations entre catégories socioprofessionnelles, hiérarchies, inégalités sociales et classes sociales. Ces questions sont traitées en trois chapitres, successivement par Paul Bouffartigue, Alain Bihr et Roland Pfefferkorn et enfin Louis Chauvel. La réalité sociale est suffisamment touffue et complexe pour avoir permis toutes sortes de classifications différentes et divergentes. Les définitions des classes sociales se situent entre ceux qui nient jusqu'à leur réalité au profit de l'existence de strates sociales perméables (le sociologue américain William Lloyd Warner), ceux pour qui elles ont une réalité objective et un rôle déterminant (Marx et d'une certaine manière Halbwachs, Gurvitch et Bourdieu) et enfin ceux pour qui les classes sociales sont des collections d'individus, des outils de classement pour le sociologue davantage qu'une réalité (Max Weber).

Les auteurs dans cette première partie s'accordent sur le fait que le renforcement des inégalités sociales depuis trente ans n'a fait que renforcer la structure objective de classes sociales « en soi », avec des rapports d'exploitation plus visibles et plus violents. La position défendue depuis longtemps par Alain Touraine et ses disciples sur la tendance à la « moyennisation » de la société ou si l'on préfère au développement des classes moyennes et à l'atténuation des inégalités sociales a trouvé un démenti cinglant au cours des trois dernières décennies.

La deuxième et la troisième partie sont d'un intérêt beaucoup plus manifeste. Les études de Jean-Paul Molinari sur les ouvriers, de Philippe Alonzo sur les employés et de Paul Bouffartigue sont claires et substantielles. Le phénomène qui est amplement analysé, aussi bien statistiquement que dans ses manifestations qualitatives, est celui de la généralisation et de la diversification de la condition salariale.

Jean-Paul Molinari relève que si les ouvriers au travail étaient 7,65 millions en 1975, ils sont encore 6,15 millions en 2002. Leur productivité est passée de 3,4 en 1985 à 6,2 en 2000. L'auteur analyse bien les processus de fragmentation interne qui affectent la classe ouvrière au sens restreint du terme : disparité des activités et des statuts, dualité entre les ouvriers stabilisés (momentanément) et les ouvriers précarisés. Le noyau des ouvriers d'industrie n'est plus majoritaire au sein de la classe ouvrière (2,2 millions en 2002 soit 35,6% des ouvriers ayant un emploi). Les emplois d'ouvriers sont donc beaucoup plus nombreux dans le commerce, les services marchands et non marchands et les transports. S'il n'y a pas une condition ouvrière unifiante, il y a de multiples formes d'exploitation, sources éventuelles de multiples formes de rébellion.

Philippe Alonzo analyse la catégorie des employés, « un archipel à la dérive » de 6,9 millions de salariés en 2001, soit 29% de la population active (les ouvriers en représentant 27%). Là encore, multiplicité extrême des conditions de travail et d'emploi et développement important des emplois à temps partiel concernant la plupart du temps les femmes.

La notion de prolétariat qui n'apparaît jamais dans ce livre s'imposerait pour regrouper dans un même ensemble les employés du tertiaire (dont 75% sont en emploi non qualifiés) et les ouvriers. A ce noyau s'ajoute les catégories supérieures du prolétariat quant à leurs revenus.

Paul Bouffartigue relève que « les classes moyennes indépendantes ont été laminées par le mouvement de salarisation de la population active ». Il analyse avec finesse ce « salariat intermédiaire sous tensions » constitué de cadres, de techniciens, fortement ancré dans les activités de service public, ayant un haut niveau de scolarisation et représentant un tiers des salariat. Il s'agit d'un « salariat de confiance et de crise » : « La singularité et l'ambivalence de leur position professionnelle est d'emprunter à la fois à la notion de subordination – tout salarié met à la disposition de son employeur ses capacités, il n'en maîtrise ni les conditions d'usage ni les finalités – et à celle de la confiance, c'est-à-dire de délégation qui leur est faite d'une part d'autonomie et de responsabilité. » (p 117) Conséquence de quoi, le stress et la charge de travail de ces salariés ne cessent d'augmenter.

On lira également avec beaucoup d'intérêt les chapitres sur la bourgeoisie, l'un de Anne-Catherine Wagner intitulé La mondialisation des dirigeants économiques et l'autre Hégémonie symbolique de la grande bourgeoisie de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot. Ceux-ci illustrent de façon vivante, notamment en prenant le cas d'Ernest-Antoine Seillière, comment la haute bourgeoisie forme ses membres, développe une forte sociabilité interne, « gère ses frontières et cultive la discrétion. » Leur analyse se conclue par ce dévoilement très pertinent : « L'illusion sur les managers comme nouveaux maîtres de l'économie tend à escamoter les bourgeois et leurs familles en tant que véritables et ultimes bénéficiaires des prélèvements sur les richesses produites. Là encore, en réussissant à disparaître de la scène où se joue en dernier recours sa position sociale, la bourgeoisie confirme son hégémonie symbolique, son contrôle sur les représentations dominantes de la société. » (p 156)

La troisième partie traite de questions essentielles pour comprendre les relations entre dominations et classes sociales. Jean-Pierre Terrail et Tristan Poullaouec analysent les rapports entre l'école dans son caractère contradictoire et les divisions sociales. « Le tour de force de l'école unique, c'est qu'en paraissant ignorer l'appartenance de classe de ses publics elle perpétue des inégalités scolaires pratiquement inchangées depuis les années soixante. » (p 166) Maryse Tripier fournit une bonne synthèse de l'évolution des rapports entre immigration et capitalisme. Elle s'appuie entre autres sur les analyses d'Engels, de Rosa Luxemburg, de Claude Meillassoux, d'Abdelmalek Sayad et d'Erving Goffman.

Sabine Fortino donne des aperçus dépourvus de banalité sur les rapports sociaux de sexe et les classes sociales. Tout en développant les faits nombreux attestant d'une persistance des inégalités sexuelles dans l'emploi et au travail, elle évoque les situations où les femmes « s'en sortent (parfois) mieux que les hommes » et également celles où des tensions nouvelles émergent entre femmes.

La dernière partie intitulée « Conflit social, politique et classes sociales » est plus convenue. Elle manque singulièrement d'audace intellectuelle et pour tout dire d'audace politique. Simple constat de notre part : les auteurs concernés marchent sur des oeufs et n'abordent pas franchement le rôle des militants syndicaux, des militants de gauche et de ceux d'extrême gauche, leurs différences et leur positionnement singulier au sein de la classe des salariés. Roger Martelli formule cependant très bien le problème crucial qui se pose à tous les militants qui n'ont pas renoncé à lutter aux côtés des salariés pour un changement global de société : « Sans projet ni représentation adéquate, la classe ouvrière doute d'elle-même et s'érode.  » Rien n'indique que Martelli ait l'intention de s'impliquer dans l'élaboration d'un tel projet et d'une telle représentation ! Mais le constat est juste et même incontournable à mon avis. Dans la conclusion de cet ouvrage, Paul Bouffartigue rebondit avec plus de vigueur sur cette question. Il relève qu'il y a une contradiction entre un ordre social engendrant souffrances et violences, et chaque travailleur, membre d'une classe atomisée, et livré à son expérience étroitement personnelle. « C'est au militant que revient la tâche d'allumer cette expérience, en transformant le mobile subjectif en finalités sociales. A condition, il va sans dire, que ce militant rompe avec la racine militaire de son identité symbolique, celle d'agent d'un appareil, et s'engage lui-même comme sujet. »

L'ouvrière et l'intérimaire

Venons-en à présent à deux témoignages, Ouvrière de Franck Magloire, éd. L'aube poche, mars 2004, et Carnets d'un intérimaire de Daniel Martinez, éd. Agone, août 2003. Il est nécessaire de dire d'entrée de jeu que ces deux témoignages devraient être lus, relus et devraient inspirer une réflexion en profondeur chez tous ceux qui veulent en finir avec le système capitaliste. Car chez ceux-là, les militants, ceux qui ont leur propre jargon, leurs préoccupations propres à leur corporation de militants, organisés et censés avoir réponse à tout avant même qu'on leur pose des questions, il y a eu trop longtemps la facilité consistant à ne pas entendre, à ne pas comprendre les rêves, les désirs, les dégoûts et les désenchantements singuliers des travailleurs qu'ils ont pu côtoyer. C'est en quoi les livres de Franck Magloire, Daniel Martinez et d'autres dans ce registre peuvent être salutaires et changer la donne. Ils illustrent d'ailleurs et confirment la justesse de certaines analyses développées dans Retour sur les classes sociales. Mais parce que ces écrits émanent de travailleurs qui ont une autre façon de vivre et de dire que les sociologues, ils débordent les meilleures analyses par l'abondance et la singularité de leur contenu. Le romancier autrichien Thomas Bernhard fait dire à un de ses personnages qu'il n'y a rien de plus compliqué que les « gens simples ». Ce qu'un autre romancier, Marcel Proust, avait parfaitement compris dans son portrait de la cuisinière Françoise. C'est une donnée essentielle pour en finir avec les réductionnismes, les généralisations hâtives ou les développements discutables et souvent nostalgiques sur une supposée « culture ouvrière » en voie de disparition.

Franck Magloire a pris la plume pour donner la parole à sa mère, ouvrière à l'usine Moulinex de Cormelles dans la banlieue de Caen de 1972 jusqu'à la fermeture de l'usine en 2001. [3] Ce livre permet d'aller plus loin dans la compréhension historique de ce qu'est devenu la classe ouvrière en France depuis la crise du milieu des années soixante dix jusqu'à aujourd'hui. L'embauche dans une usine au début des années soixante-dix ne prenait pas une heure. Pas de diplôme ou de CV à fournir. « la grande usine, je n'en savais rien si ce n'est « Tu fais tes huit heures, t'as tes week-ends, t'es tranquille »...On passait de l'enfance à l'adolescence sans s'en apercevoir et ensuite à l'atelier de couture où des moments de bonheur étaient encore possibles. « Ce qui est sûr, c'est qu'aucune colère ne m'habitait en ce temps-là... » Le travail à l'usine dégrade le corps et les relations intimes mais dans le contexte de l'époque il ne génère pas une anxiété quant à l'avenir personnel. « j'ai conquis l'ordinaire les années passant, et j'ai rêvé au futur et au confort d'objets supplémentaires que je pourrais acquérir pour satisfaire ce quotidien...comme tous, ouvriers ou pas...nous autres, nous nous sommes laissé engloutir à notre façon, emporter par leur miroitement, simplement nous ne sommes pas tombés du bon côté de la vitrine... »

Ce livre met en évidence la complexité de ce qu'on peut entendre par conscience de classe, une conscience qui s'efface ou revient en force sans pour autant passer par un cadre syndical ou politique, souvent mal perçu et plus ou moins incompris. « il y a bien ces syndicats qui convoitent nos votes, nous exhortant à les exprimer, tandis que les patrons, secondés par leurs sous-fifres, achètent nos silences...et nous entre, à la croisée des chemins...parfois désorientés par la cacophonie de nos propres sens et de nos intérêts, tant les deux paroles nous pénètrent ensemble, à en devenir inaudibles l'une et l'autre... » (p 75) Le temps de la colère viendra, avec l'occupation de l'usine. Trop tard.

Cette ouvrière de Moulinex est consciente qu'elle et ses semblables se sont laissés trop longtemps anesthésier et n'ont pas su apprendre à leurs enfants à dire non à l'injustice du chômage, de l'intérim, d'une économie de guerre. Le système, puissant et rapide, est passé en force.

Les Carnets d'un intérimaire de Daniel Martinez ont été rédigés entre 1994 et 1998. C'est la période où il doit accepter les pires galères propres au travail en intérim après avoir été licencié de Renault Véhicules Industries à Bordeaux où il avait travaillé pendant sept ans comme magasinier. Pour s'en sortir, il tentera en vain de reprendre des études en fac et de trouver un emploi dans une mairie.

Le sociologue Michel Pialoux a rédigé une préface qui éclaire remarquablement l'intérêt de ce livre. Tout s'entrechoque dans ce texte au plus près du vécu de cet intérimaire : l'incertitude du lendemain à la fin de chaque mission, l'épuisement au travail, l'insécurité, les humiliations, les bons moments avec certains compagnons de travail, la haine des nantis et des politiciens et en particulier de Martine Aubry, les relations avec son épouse mises à l'épreuve par une existence trop difficile et trop précaire...Là encore la conscience de classe ne saurait se décliner en formules toutes faites. Mais elle est bien vivace, alimentée chaque jour par une rage à l'égard des patrons et des gouvernants plus aiguisée que jamais. Qui plus est Daniel Martinez est fortement politisé, imprégné d'idées plutôt libertaires découvertes probablement au contact de son père, ancien combattant contre Franco. Il n'a rien contre les militants et en particulier un militant de Lutte Ouvrière qu'il a croisé lors d'une mission et qu'il respecte. Mais son discours carré et son insistance ne l'attirent pas.

On retrouve chez cet intérimaire comme chez l'ouvrière de Moulinex un point crucial et lancinant dans leur mémoire : le vote pour Mitterrand en 1981, un geste d'espoir suivi d'une grande amertume qui a définitivement détérioré leur rapport à la gauche institutionnelle et à la politique.

Relevons enfin un point parmi d'autres qui relie l'expérience de cette ouvrière de Moulinex et celle de cet intérimaire en Gironde. C'est l'attirance pour la culture au sens large : celle qui permet qu'un fils passé par l'université mette en mots avec une infinie délicatesse la richesse de pensée d'une OS mère de famille ; celle qui permet à un intérimaire de s'évader de la pesanteur des soucis quotidiens en écoutant Led Zepplin, John Coltrane ou les Variations Golberg de Bach, en discutant de romans ou de cinéastes qu'il admire avec certains collègues. Il y a là une série d'indices sur ce qui peut faire vibrer bien des salariés, leur redonner l'estime d'eux-mêmes et au-delà, qui peut contribuer à leur émancipation collective.

Le 8 septembre 2004

Samuel Holder

Notes

1. Nous pensons notamment au roman de François Salvaing La Boîte, éd. Le Livre de Poche, 2001, à celui d'Aurélie Filipetti Les derniers jours de la classe ouvrière, éd Stock, 2003 et au « roman » dernièrement paru de François Bon Daewoo, éd Fayard, septembre 2004. Concernant les films, il faut mentionner Ressources humaines et L'emploi du temps de Laurent Cantet, Violence des échanges en milieu tempéré de Jean-Marc Moutout sans oublier ceux à caractère d'enquête comme Les Prolos de Marcel Trillat (2004) et les Sucriers de Colleville d'Ariane Doublet (avril 2004).

2. Catherine Lévy, Vivre au minimum. Enquête dans l'Europe de la précarité, éd La Dispute, 2003

3. A lire à propos de ce livre l'article d'André Lepic « Réflexions à partir du livre de Franck Magloire Ouvrière » sur le site http://culture.revolution.free.fr

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